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Paris vu de Paris
21 septembre 2013

Les regards de Paris - Sources du nord

Monument, regard des Maussins, porte des Lilas, Paris, 19 001

Les hauteurs de Belleville, Ménilmontant et du pré Saint Gervais sont jonchés de petits monuments médiévaux qui intriguent les promeneurs : quelles sont leurs origines et leurs fonctions ? Tous ces édifices, nommés regards, sont en fait des vestiges des anciennes Sources du Nord, et sont à l'origine de la distribution de l'eau dans le tout Paris du Moyen âge. Leurs origines remontent au 12ème siècle. Leur nom leur vient tout simplement de leur fonction : Ils permettaient d'avoir un regard sur les systèmes d'adduction d'eau, de voir si l'eau s'écoulait bien, si elle était propre et si il n'y avait pas d'incident. Leur entrée était protégée afin d'éviter tous risques de contamination ou d'empoissonnement et préserver la qualité de l'eau.

Au Moyen-âge, les parisiens, qui étaient alors exclusivement regroupés autour de la cité, utilisaient un peu d'eau de source, de l'eau tirée des puits et beaucoup d'eau de Seine. Cependant, les berges étaient boueuses, non aménagées et dangereuses. La seine était utilisée pour les transports de marchandises et la ménagère ou les porteurs d'eau qui s'y rendaient prenaient de gros risques. Les puits se trouvaient majoritairement, sur la rive droite, du coté des marais (aujourd'hui à l'emplacement du quartier du Marias), sur la rive gauche, on pouvait trouver de l'eau aux Termes. Les critères de potabilité et d'hygiène de l'époque n'empêchaient pas de puiser et de consommer l'eau des puits proches du cimetière des Innocents. On se fiait seulement à la limpidité et à la qualité gustative de l'eau. Avec l'agrandissement de la ville, il devient nécessaire de trouver un autre système d'approvisionnement en eau. Utiliser l'eau de pluie des collines avoisinantes (les hauteurs de Belleville, Ménilmontant et du Pré Saint Gervais, devint alors une évidence. A partir du XIIème siècle de grands travaux de construction d'aqueducs et de regards (système d'adduction hérité des romains), se mirent en place pour satisfaire les besoins en eau potable et alimenter les premières fontaines publiques de Paris (comme la fontaine des Innocents). On estime aujourd'hui que la consommation d'eau s'élevait en moyenne à un litre d'eau par habitant et par jour (denrée précieuse, il fallait soit la puiser soit même soit payer des porteurs d'eau). Il est à noter qu'à l'époque, les parisiens ne se lavaient pas tous les jours, loin de la, et ne buvaient que peu d'eau. Ils lui préféraient le vin (probablement un vin moins alcoolisé et différent que celui que nous connaissons qu'aujourd'hui). La ménagère se méfiait de l'eau, aussi bien de celle de la seine (présence de charognes, navigation importante, elle est boueuse et sale) que celle des fontaines : les minéraux provenant de la traversée des sols et présents en grande quantité lui donnaient un goût (les couches géologiques contenant du gypse, l'eau se chargeait au passage de sulfate de calcium, ce qui lui conférait un goût séléniteux et désagréable), l'eau ne moussait pas pendant la lessive, une fois bouillie, elle laissait des sédiments douteux dans les marmites...On évitait alors de la boire et lorsque l'eau était utilisée pour la consommation, les parisiens préféraient l'eau de la Seine, meilleure au goût. Ils se sont ainsi contaminés jusqu'au 19ème siècle (fièvre typhoïde notamment).

Ce système d'aqueducs et d'alimentation des fontaines publiques constituait la première source d'eau potable de Paris (eau consommée ou utilisée en cuisine, pour la lessive, les usages quotidiens...). Il en fut ainsi jusqu'a ce que Napoléon ordonna en 1802 l'exécution du canal de l'Ourcq, ce qui permit d'augmenter considérablement la quantité d'eau potable distribuée. Renfort appréciable d'autant plus que c'est grâce à cette nouvelle source d'eau que la corrélation à été faite en 1890 entre la fièvre typhoïde et la consommation de l'eau de la Seine.

Les regards et les sources du Nord ont été utilisés jusqu'a l'arrivée de l'eau courante dans toutes les habitations de la ville, soit jusqu'au 18ème / 19ème siècle.

Depuis le XIXème siècle, seuls les regards étaient protégés au titre de monuments historiques. Les pierrées et les aqueducs ont été en partie détruits lors des différentes campagnes d'urbanisation. Depuis 2006, c'est l'ensemble des regards et des constructions subsistantes qui sont classées monments historiques. On compte aujourd'hui 53 regards, tous situés autour de la colline de Belleville, certains sont dans des caves, dans des jardins, dans des parcelles privatives... Les eaux de captages drainées encore de nos jours par ces regards sont évacuées dans les égouts de Paris. Elles ne rentrent plus dans les critères actuels de potabilité et leur entretien ne serait pas rentable du fait de la faible quantité recueillie (les sols aujourd'hui sont tous bétonnés par l'urbanisation, l'eau s'infiltre donc difficilement les sols et les eaux de captages ne constituent plus qu'un léger filet d'eau dans la majorité des regards). Une certaine quantité de l'eau qui s'écoule aujourd'hui dans les regards proviendrait de fuites des réseaux d'eau potable. Des recherches sont en cours.

Principe :

L'eau de pluie tombée sur les collines est récupérée sur plusieurs kilomètres. Elle traverse les sols, d'abord une couche perméable (marne blanche), puis une couche imperméable (argile vertes), inclinées vers l'ouest. L'eau est ensuite drainée par des pierrées (réseau d'eau en pierre sèches, sans mortier) jusqu'à la citerne d'un regard. Un regard regroupe plusieurs pierrées. L'eau évacuée du trop-plein de la citerne et alors déversée via un aqueduc, jusqu'aux différentes fontaines publiques de Paris (Certaines rares concessions étaient vendues aux plus aisés, ce qui permettait, via un système de rigoles, d'avoir de l'eau potable à domicile). Il s'agit d'une eau de bonne qualité puisqu'elle s'est assainie au passage des différentes couches terrestre (peu éloignée de nos critères actuels de potabilité). Les pierrées souterraines, dont on ne connaît pas aujourd'hui l'étendue, étaient signalées en surfaces par des bornes, afin d'être préservées et protégées.

Historique des regards :

Les eaux recueillies grâce aux captages effectués à partir du XIIème siècle pour drainer l'eau de pluie des hauteurs de Belleville, de Ménilmontant et du pré Saint Gervais, jusqu'à la cité via un aqueduc, sont connues sous le nom "Sources du Nord",. Ce furent les communautés religieuses qui réalisèrent les premiers ouvrages pour alimenter leurs établissements situés alors en dehors des limites de la ville (léproseries). Les hospitaliers de Saint-Lazarre drainèrent le versant nord des collines et les religieux de Saint Martin des Champs, le versant sud (le plus ancien texte connu atteste des travaux de Saint Lazarre dès 1178).

L'eau des collines, pourtant peu abondantes et de médiocre qualité, intéressa rapidement les autorités royales et municipales et, dés la fin du XII ème sicle, Phillipe Auguste négociait avec Saint Lazarre et en recevait une partie pour alimenter les premières fontaines publiques installées dans les nouvelles "halles" (La fontaines des Innocents par exemple). En 1364, ce réseau passe entièrement sous l'autorité de la ville et, connu plus tard sous le nom d'Eau du Pré Saint Gervais, il alimentait les fontaines rive droite situées à l'ouest de la rue Saint Martin, ainsi que quelques concessions particulières, dont la plus ancienne enregistrée fut accordée en 1265 aux Filles-Dieu par leur fondateur : Saint Louis. Un peu plus tard, probablement avant le XVème siècle, la ville développa un réseau proprement municipal connu sous le nom d'Aqueduc de Belleville. Il alimentait les fontaines de la rive droite situées à l'est de la rue Saint Martin ainsi que d'autres concessions particulières. Le système hydraulique des Eaux de la Ville est celui dont les ouvrages étaient le plus largement dimensionnés et c'est donc celui dont il reste les plus nombreux et les plus intéressants vestiges.

Les réseaux des Eau du Pré Saint Gervais et des Eaux de la Ville furent les plus développés. Ils comptèrent chacun, dans leur plus grande extension, plus d'une vingtaine de regards.

Promenade autour de 4 regards des "Sources du Nord" : le regard de la lanterne, le regard Saint-Martin, le regard des Maussins et le regard du Trou Morin.

 Le regard de la Lanterne

Jardin du regard de la lanterne, rue Compans, Paris XIXème. Construit entre 1583 et 1613.

Le regard de la Lanterne, autrefois appelé le regard de la Tour (son nom lui vient du clocheton présent au dessus du dôme, qui servait à l'époque de système de ventilation et d'éclairage naturel) était à la tête du Grand aqueduc de Belleville. L'édifice visible aujourd'hui au milieu des aménagements des années 70, fut construit entre 1583 et 1613, vraisemblablement en lieu et place d'un monument plus ancien dont il ne reste qu'une seule trace : une plaque écrite en vieux français, placée dans le regard. Elle évoque l'année 1457 (reprise de Paris par Charles VII). Ce regard est identique depuis le XVIIème siècle et n'a subit aucune modification. L'eau y arrivait par 3 "pierrées" qui drainaient des terrains situés à proximité : 3 drains, encore visibles aujourd'hui (voir photos), venaient des collines et emmenaient l'eau vers le bassin (Cela permettait la décantation des eaux qui étaient alors boueuses, la décantation des sédiments...). Il desservait des fontaines et des bâtiments de la rive droite.

Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 002

Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 035

Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 003

La coupole du regard de la Lanterne vu de l'intérieur

Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 022

Puits du regard de la Lanterne. Le plancher a 400 ans. Il est intacte (Le bois ne vieillis pas dans l'eau, il vieillit au contact de l'air humide). Ce puits, profond de 1,60 mètre, était constamment alimenté par les 3 drains (venant des pierrées) et le trop plein remplissait l'aqueduc (voir photo ci-dessous, à droite). Il ne reste aujourd'hui que 60 mètres de l'aqueduc.

Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 030 Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 027

Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 011 Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 010

Graffitis du regard de la Lanterne

Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 019Plaque écrite en vieux français évoquant l'année 1457, au dessus de l'aqueduc

Monument, regard de la Lanterne, rue Compans, Paris 19, 024

Sous l'entrée du regard de la Lanterne,et son double escalier, la plaque inaugurale. Elle date de 1613. Les travaux ont débuté en 1593 et ont duré 30 ans. Cela s'explique par le contexte historique de l'époque (guerres et assassinat d'Henri IV)

Le regard Saint Martin

Rue des Cascades, face à la rue des Savies, Paris XXème. XVIIème siècle. Probablement rénové en 1633 et 1722.

Parfois appelé regard des petites rigoles ou regard des Savies, ce terme fait mention de l'ancienne ferme des savies, située à proximité. Vraisemblablement, dés le 12ème siècle, les religieux de l'abbaye de Saint Martin des Champs (situé à l'époque à l'emplacement de l'actuel Conservatoire des Arts et Métiers et dont le réfectoire est aujourd'hui la bibliothèque) effectuèrent des captages sur la colline de Belleville, l'une des plus anciennes sources de Paris, afin de s'assurer une alimentation en eau. Le regard actuel remplaça, probablement au 17ème siècle, un édifice plus ancien et de dimensions plus modestes. Toujours visible au dessus de la porte d'entrée du regard, sur le fronton, une inscription en latin (voir traduction ci-dessous) prouve que l'abbaye de Saint Martin des Champs et le Temple avaient usage de cet aqueduc qu'ils entretenaient à frais communs au moins jusqu'en 1722. Autour de cette plaque, 2 blasons sont encore visibles : A gauche le blason des Templiers et à droite, le blason de Saint Martin des Champs (le plus abîmé, mais on voit encore la marque du drapé).

A partir de la révolution, le regard Saint Martin et les Eaux de Savies qui y coulaient, devinrent la propriété de la Ville de Paris.

Le nom de la rue des Cascades viendrait probablement de la disposition en escalier du drain apportant l'eau à l'intérieur du regard. Cela permettait d'aérer l'eau, très chargée en calcaire. A noter : Très chargée en sels minéraux, cette eau est aujourd'hui loin de nos critères de potabilité.

Monument, regard Saint Martin, rue des cascades, Paris 20 019

Monument, regard Saint Martin, rue des cascades, Paris 20 003 Monument, regard Saint Martin, rue des cascades, Paris 20 005

Monument, regard Saint Martin, rue des cascades, Paris 20 007

 Monument, regard Saint Martin, rue des cascades, Paris 20 004 Monument, regard Saint Martin, rue des cascades, Paris 20 012

C'est le calcaire qui, en se déposant, donne cette couleur orangée à la pierre.

Traduction de la stèle en latin : « Fontaine coulant d'habitude pour l'usage commun des religieux de Saint-Martin de Cluny et de leurs voisins les Templiers. Après avoir été trente ans négligée et pour ainsi dire méprisée, elle a été recherchée et revendiquée à frais communs et avec grand soin, depuis la source et les petits filets d'eau. Maintenant enfin, insistant avec force et avec l'animation que donne une telle entreprise, nous l'avons remise à neuf et ramenée plus qu'à sa première élégance et splendeur. Reprenant son ancienne destination, elle a recommencé à couler l'an du Seigneur 1633, non moins à notre honneur que pour notre commodité. Les mêmes travaux et dépenses ont été recommencés en commun, comme il est dit ci-dessus, l'an du Seigneur 1722 »

Le regard des Maussins

1, avenue de la porte des Lilas, Paris XIXème. Rénové au 18ème siècle.


Ce regard recevait une partie des eaux drainées sur le versant nord de la colline de Belleville et la déversait vers le prieuré Saint Lazarre. C'était le plus important ouvrage de l'aqueduc du Pré Saint Gervais. Chose étrange, ce regard et positionné sur un sommet. Il ne pouvait donc drainer de l'eau de pluie. Cela s'explique car en 1963, ce solide bâtiment du Moyen-Âge, restauré et modifié à la renaissance, a été déplacé, ainsi que ses substructions, à 350 mètres de son emplacement d'origine pour permettre la construction du périphérique et du réservoir des Lilas (situé en contrebas).

Monument, regard des Maussins, porte des Lilas, Paris, 19 001

Monument, regard des Maussins, porte des Lilas, Paris, 19 002

Monument, regard des Maussins, porte des Lilas, Paris, 19 003

Le regard du Trou-Morin

Avenue Edouard Vaillant (angle Sente des Cornettes), le Pré Saint Gervais, Seine Saint Denis (10 minutes à pied de la porte des Lilas).

Origine du nom du regard : Il fut longtemps appelé "trou" car délaissé au 19ème siècle, il était un repère sale et malfamé. A quelques mètres du regard, on peut emprunter le sentier du Trou Marin. Le nom de Morin serait en fait une déformation du nom d'un propriétaire terrien appelé Marin. Cependant, aucun dénommé Marin ne figure sur les registres connus et tous les documents officiels mentionnant le regard évoquent le Trou Morin. Ce regard est aujourd'hui en contrebas, cela est en fait du à la mise en place de remblais au XXème siècle pour la construction des immeubles avoisinants. il était à l'origine à flan de colline, entouré de vergers. Bien que positionné sur les terres du Pré Saint Gervais, en Seine Saint Denis, ce regard appartient à la Mairie de Paris.

Les eaux drainées sur les versants de Romainville et des Lilas se rassemblaient dans ce regard. Ces eaux étaient ensuite dirigées par une conduite en plomb vers le regard de la prise des Eaux du Pré Saint Gervais, puis vers Paris et la fontaine des Innocents. La plus grande partie des eaux recueillies dans ce regard pouvait être mesurée dans un bassin dans lequel était disposée une feuille de métal. Celle-ci, courbée en arc de cercle (voir photo ci dessous) et percée de vingt trous d'un pouce de diamètre, formait le bord d'une cuvette de jaugeage. Ce dispositif permettait, grâce à une opération simple, de déterminer le débit journalier des eaux passant par cette cuvette.

Ce monument est aussi remarquable car il possède encore sa serrure "sécurisée" du XVIème siècle. Afin de protéger l'entrée du regard et éviter tous risques de contaminations ou d'empoissonnement, la serrure est en effet cachée depuis le XVIème siècle par un ingénieux mécanisme (voir photo ci-dessous) : Pour libérer le trou de serrure, il faut lever le boulon central de la rangée de droite.

L'origine de ce monument remonterait au Moyen-Âge, Il aurait été construit au XIIème siècle par les religieux du prieuré Saint Lazarre pour alimenter la léproserie. La configuration actuelle du regard date du XVIème siècle et ce monument a bénéficié d'une importante restauration en 2004. Il s'y écoule encore aujourd'hui une eau relativement limpide et abondante (en moyenne 1 litre / seconde, beaucoup plus en période de pluie) dirigée, après son passage dans la chambre de départ de l'ancienne conduite en plomb de l'aqueduc, vers l'égout de l'avenue Edouard Vaillant (cette eau est très chargée en nitrate et n'est donc pas potable aujourd'hui d'après nos critères).

Regard du trou Morin, Av Edouard Vaillant, Le pré saint Gervais 012

Regard du trou Morin, Av Edouard Vaillant, Le pré saint Gervais 011

Regard du trou Morin, Av Edouard Vaillant, Le pré saint Gervais 006

Regard du trou Morin, Av Edouard Vaillant, Le pré saint Gervais 008

Sur ces images, on peut voir 2 pierrées (une seule fonctionne encore aujourd'hui, l'autre à probablement été sectionnée lors de travaux d'urbanisation), ainsi que le système en plomb de mesure du débit d'eau.

Regard du trou Morin, Av Edouard Vaillant, Le pré saint Gervais 009 Regard du trou Morin, Av Edouard Vaillant, Le pré saint Gervais 010

Serrure du 16ème siècle du regard du trou Morin (16ème siècle). Un mécanisme ingénieux protège l'accès à la serrure.

Remerciement : ASNEP ( Association Sources du Nord - Étude et Préservation) .Cette association s'intéresse, entretien et préserve les regards et aqueducs souterrains encore existants qui alimentèrent Paris en eau dès le Moyen Âge. Elle effectue des recherches historiques et techniques sur tous les anciens systèmes de captage et de distribution des Sources du Nord. Elle contribue largement à la préservation ce de patrimoine.

Ces regards sont fermés au public. Il n'est possible de les visiter qu'une fois par an, lors des journées du Patrimoine, grâce à l'association ASNEP.

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